The Punk Singer
Maladie de Lyme :
Kathleen Hanna est atteinte de la maladie de Lyme (nous l'apprenons dans la deuxième partie du documentaire). La chanteuse évoque son diagnostique, ses crises et sa vie avec la maladie. A 01:06:53, le mari de Kathleen la filme en pleine crise: la séquence est particulièrement difficile.
Pitch :
The Punk Singer revient sur le parcours et la carrière de Kathleen Hanna, leadeuse du groupe mythique Bikini Kill et co-créatrice du mouvement des Riot Grrrls.
Représentation et visibilisation
. The Punk Singer retrace le parcours de Kathleen Hanna, de son enfance à son isolement actuel et sa lutte contre la maladie de Lyme. En s'appuyant sur des images d'archives et de nombreux entretiens, le film parle de ses différents projets musicaux (Bikini Kill, Le Tigre, Julie Ruins, The Julie Ruins), ses conflits avec le monde journalistique, son rapport au féminisme ou encore ses liens avec le mouvement punk.
. Le documentaire fait également intervenir de nombreuses personnalités (Joan Jett, Allison Wolfe de Bratmobile, ou encore Lynn Breedlove de Tribe 8). Il dresse ainsi un portrait du mouvement des Riot Grrrls et explore le rôle et l'influence de Kathleen Hanna sur la scène punk et la troisième vague féministe.
Personnes concernées
. La réalisatrice queer Sini Anderson se revendique d'un mouvement féministe punk, inclusif et DIY. Comme Kathleen Hanna, elle est atteinte de la maladie de Lyme.
Feel Good
. The Punk Singer est de manière générale un documentaire empowerant et dynamique. Cependant, le dernier tiers du film se concentre sur l'état de santé de Kathleen Hanna et devient alors plus intime et difficile.
Militant
. A travers le portrait de Kathleen Hanna, la réalisatrice revient sur l'histoire et les origines militantes du mouvement des Riot Grrrls.
Déconstruction
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Bémols
. Si le documentaire explore la place de Kathleen Hanna au sein des Riot Grrrls, il faut néanmoins rappeler que ce mouvement a été largement théorisé et étudié de manière non intersectionnelle, en mettant souvent en avant des groupes uniquement composés de femmes cis blanches. L'invisibilisation des Riot Grrrls racisé·e·s et queers est pointée du doigt depuis quelques années: Manon Labry y consacre un pan de son ouvrage "Emeutières, Pussy Riot Grrrls", dans lequel d'anciennes membres remettent en question leur position et les failles du mouvement.