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Lexiques

Nous utilisons un lexique assez spécifique, issu d'un côté du vocabulaire militant et de l’autre de l’analyse filmique. N'hésitez pas à venir farfouiller par-ici si certains termes vous semblent obscurs !


Lexique militant

A

  • Adelphité : Équivalent neutre (non genré) de fraternité et sororité. Ce terme permet parfois entre autre, une plus grande inclusivité (des personnes non binaires et/ou trans par exemple).

  • AFAB : acronyme de l’expression « Assigned Female at Birth », utilisé par certaines personnes assignées femme à la naissance.

  • Allié.e.s : personne qui ne s’identifie pas comme personne LGBT+ mais qui soutient les combats pour l’égalité des droits (terme souvent utilisé pour parler des personnes hétéras qui défendent les droits LGBTQIA+).

  • AMAB : acronyme de l’expression « Assigned Male at Birth », utilisé par certaines personnes assignées homme à la naissance.

  • Appropriation culturelle : "quand une personne ou un groupe adopte une pratique culturelle ou des représentations d’un groupe opprimé sans être légitime et en détournant le sens original. Cela est réducteur et violent.
    Par exemple : l’appropriation d’un style vestimentaire ou d’une coiffure ayant une signification propre (dreadlocks, keffier)…" (source et suite : Revers)

  • Asexualité : absence quasi complète de désir sexuel.

  • Aromantisme: absence quasi complète de sentiment amoureux. Ace : terme parapluie représentant toutes les sexualités sans ou avec attraction ET les romantismes, sans ou avec peu d’attraction.

B

  • Binder : sous-vêtement permettant de plaquer et d’aplatir la poitrine, utilisé notamment par les hommes trans, et certaines personnes non-binaires.

  • Biphobie : discrimination à l’égard des personnes bisexuelles.

  • Blanchité / blanchitude / Whiteness : "Le fait d’appartenir, de manière réelle ou supposée, à la catégorie sociale « Blanc ». Le concept de blanchité fait ressortir qu’être « Blanc » est une construction sociale, comme être « Noir-e » ou « Arabe »." (source et suite : liguedesdroits.ca)

C

  • Care : Marqué par le genre, le care est l’ensemble des soins (médicaux etc) apportés individuellement à des personnes dans le besoin. D’abord fait pour valoriser ce travail par une main d’œuvre féminine, l’approche decoloniale définit maintenant le travail du care dans le prisme de la hiérarchie raciale et raciste : ce sont les personnes des pays du Sud qui servent de main d’œuvre pour les familles blanches des pays du Nord. Ainsi, les femmes racisées sont les premières à effectuer ce travail du care.

  • Cis / cisgenre : personne dont le genre correspond au genre qui lui a été assigné à la naissance (contrairement aux personne trans).

  • Classisme : discrimination fondée sur l'appartenance à une classe sociale. Cette discrimination se fonde souvent sur des critères économiques, directement ou indirectement (selon le niveau d'études d'une personne par exemple).

D

  • Deadname : désigne le prénom de naissance d’une personne trans (l’utilisation de ce prénom peut-être aussi violente que le mégenrage pour la personne).

E

  • Empowerment : Processus d'émancipation et de prise de pouvoir, accroissement du pouvoir d'agir sur ses conditions sociales, économiques ou politiques.
    Il peut aussi désigner une prise de pouvoir collectif et politique de mobilisation (via des communautés ou des actions).

F

  • Follophobie : discrimination à l’égard des personnes jugées efféminées.

  • FTM : acronyme de « Female to Male », utilisé par certains hommes trans pour se qualifier (MTF = « Male to Female »)

G

  • Gender fluid (sous catégorie de la non-binarité) : dont l’identité de genre varie.

  • Gentrification : Processus qui désigne les transformations d'un quartier populaire suite à l'arrivée de catégories sociales plus favorisées.

  • Grossophobie : discrimination à l’égard des personnes grosses.

H

  • Hétéronormativité : norme sociale qui considère l’hétérosexualité et le modèle du couple hétéro traditionnel comme la "normalité" et par extention le seul à être valable et légitime. De cette norme sociale découle souvent un systèmes oppressif qui voudrait aligner le sexe biologique, l’identité de genre, les rôles sociaux attribués aux genres et l’orientation sexuelle.

I

  • Intersectionnalité : "outil pour analyser la manière dont les différents systèmes d’oppression s’articulent et se renforcent mutuellement. [...] l’intersectionnalité affirme qu’il n’est pas possible de discuter de privilège et d’oppression sans prendre en compte tous les aspects (classe, genre, handicap, âge, origine ethnique, orientation sexuelle, etc.) qui constituent l’identité des personnes. En effet, leur vie est façonnée par l’interaction de plusieurs dynamiques. Le concept d’intersectionnalité rejette la hiérarchisation des systèmes d’oppression : cloisonnement des luttes contre les différentes formes d’oppression peut conduire à renforcer ces mêmes systèmes." (source et suite : liguedesdroits.ca)

  • Intersexe (personne intersexe) : personne né·es avec des caractères sexuels (génitaux, gonadiques ou chromosomiques) qui ne correspondent pas aux définitions binaires masculin / féminin. Les personnes intersexes subissent souvent des mutilations à la naissance et de multiples violations de leurs droits humains par le corps médical, qui décide pour elleux de leur genre et tente ainsi de faire rentrer la personne dans une case qui ne lui correspond bien souvent pas et au prix de lourds traumatismes. Ces pratiques ne sont que depuis peu connues et dénoncées.
    Il existe autant de personnes intersexes que de personnes rousses.

L

  • Lesbophobie : discrimination à l’égard des personnes lesbiennes.

M

  • Mansplaining : le mansplaining est un terme qui désigne la manière paternaliste et condescente utilisée par les hommes pour expliquer quelque chose à une femme ou une personne trans (même si elle s’avère plus savante que lui sur le sujet).

  • Mégenrer : ne pas utiliser le bon pronom, donc « mal genrer » une personne trans (homme, femme ou non-binaire). Il s’agit d’une violence transphobe.

  • MTF : acronyme de « Male to Female », utilisé par certaines femmes trans pour se qualifier (FTM = «Female to Male »).

N

  • Non binaire : personnes qui ne se reconnaissent pas dans les genres binaires homme / femme. Certain.e.s personnes non-binaires s’identifient ni comme femme, ni comme homme, d’autres comme un mélange des deux, d’autres encore “sans genre”. Il existe ainsi de nombreux termes désignant des “sous catégories” de la non-binarité (agenre, genderfluid, neutrois…).

  • Non-mixité : "La non mixité est un outil d’organisation et un choix politique d’auto-émancipation entre personnes au désavantage du système d’oppression. Elle n’inclut que la participation de personnes directement concernées par les discriminations systémiques. Ainsi, on entend par là, la lutte des opprimé.e.s par les opprimé.e.s qu’iels auront auto-défini (ex : racisme, sexisme, validisme, etc). La non-mixité permet de libérer la parole dans un espace où elle ne sera pas remise en cause par des groupes dominants ou par des personnes tirant avantage de ce système socialement établi." (source et suite : Outrage Collectif )

P

  • Pansexualité / Pan : orientation sexuelle caractérisant des personnes attirées, sentimentalement ou sexuellement par un individu de n’importe quel genre.
    Ce terme est parfois utilisé pour se vouloir plus inclusif que la “bisexualité” mais cette différence fait débat : certaines personnes voient la pansexualité et la bisexualité comme étant synonymes. D’autres considèrent que la bisexualtié n’inclut que les hommes et les femmes (trans ou cis) et non les personnes non-binaires.

  • Passing : "En sociologie, c’est le fait d’être assimilé à un groupe social qui n’est pas le sien. Il est possible d’avoir un passing de race, de classe, de religion, sexuelle et genré. Par exemples : Passer pour blanc.he.x alors que je suis racisé.e.x, passer pour musulman.e.x alors que je ne le suis pas." (source et suite : Outrage Collectif )
  • La notion de passing est également utilisé par les personnes trans pour dire qu'elles "passent" en tant que personne cisgenre. Cette notion bien que parfois nécessaire pour sa construction personnelle (dans le cadre d'une transition par exemple, une personne trans pourra se dire qu'elle a un "bon passing" lorsque l'elle cesse d'être mégenré par des inconnu.es) est sujette à contreverse car est basée sur des critères binaire et cis-centré du genre. Elle entretient l'invisibilisation des personnes et des corps trans sociétalement jugés comme dérangeants.

  • Privilège blanc : "Avantages invisibles mais systématiques dont bénéficient les personnes dites « Blanches » uniquement parce qu’elles sont « Blanches »." (source et suite : liguedesdroits.ca)

  • Putophobie : Discrimination à l'égard des travailleur·euses du sexe.

Q

  • Queer : à l’origine, queer est une insulte signifiant “étrange”, “tordu”, réapproprié par la communauté LGBTQIA+ pour désigner l’ensemble des minorités sexuelles et de genres (exemple = “la communauté queer”)
    À titre individuel, il est aussi utilisé par des personnes qui ne se définissent pas dans des identités hétérosexelles et/ou cisgenres (exemple = “une personne queer”)

  • Queerbaiting : c’est une pratique qui consiste à essayer d’attirer un public queer dans une oeuvre culturelle via des sous-entendus et des références discrètes à des “personnages potentiellement queers” mais sans jamais être explicite.
    Cette pratique permet de “jouer sur les deux tableaux”, sans prendre de risque côté production sur une mauvaise réception du public homophobe/transphobe (qui ne verra pas les clins d’oeil) mais permettant tout de même la potentielle adhérence du public queer.
    Exemple : l’héroïne de Pitch Perfect, codée lesbienne mais sans jamais réellement l’expliciter.

R

  • Racisée ou racialisée (personne racisée ou racialisée) : "Personne qui appartient, de manière réelle ou supposée, à un des groupes ayant subi un processus de racisation. La racisation est un processus politique, social et mental d’altérisation. Notons que, les « races » et les groupes dits « raciaux » ou « ethniques » sont souvent un mélange des genres : on les invoquera ou les supposera en parlant par exemple de musulman-e ou de Juif, juive (religion), de Noir-e (couleur de peau), d’Arabe (langue) ou d’Asiatique (continent).
    Ainsi, le terme « racisé » met en évidence le caractère socialement construit des différences et leur essentialisation. Il met l’accent sur le fait que la race n’est ni objective, ni biologique mais qu’elle est une idée construite qui sert à représenter, catégoriser et exclure l’ « Autre ». " (source et suite : liguedesdroits.ca)

  • Racisme / racisme systémique : "Théorie qui, sur la base de l’appartenance ethnique ou « raciale », considère que les personnes et les groupes sont inégaux entre eux.
    Il s’agit aussi d’un système qui maintient une répartition inégale des ressources. Pour des raisons de clarté, notamment pour le distinguer d’un racisme trop souvent compris comme l’ensemble des attitudes individuelles déplorables (préjugés, insultes, actes de violence, etc.) plutôt que comme un phénomène systémique (écart dans les revenus, l’espérance de vie, ségrégation spatiale, etc.), certains utilise le terme de « racisme systémique ».
    Le racisme n’est donc ni nécessairement conscient, ni exclusivement individuel et fait autant partie des institutions que de la socialisation." (source et suite : liguedesdroits.ca)

S

  • Sérophobie : discrimination à l’égard des personnes séropositives ou atteintes du sida.

T

  • Trans (personne trans) : personne assignée homme (AFAB) ou assignée femme (AMAB) à la naissance et qui ne se reconnait pas dans ce genre assigné.
    Le terme “trans” englobe les personnes FTM, MTF (cf définitions) mais également les personnes transmasculines, transféminines ou non-binaires.
    Les personnes trans ne se définissent donc pas que binairement homme ou femme.
    On préfèrera l’utilisation du terme “personne trans” ou “personne transgenre” au terme “personne transexuelles” (maintenant daté et très souvent vu comme problématique).

  • Transphobie : discrimination à l’égard des personnes trans.

  • Two-spirited : ce terme signifie littéralement “personne aux deux esprits”. Cette identité appartient aux Nations amérindiennes qui reconnaissent 4 genres différents empruntant à la fois au masculin et au féminin.
    Ce terme est souvent repris par des personnes blanches pour parler de non-binarité notamment, ce qui est problématique (cf appropriation culturelle)

V

  • Validisme : discriminations à l'égard des personnes en situation de handicap (autres termes : capacitisme, handiphobie). Les personnes qui ne sont pas en situation de handicap sont des personnes dites valides.

W

  • Whiteness : voir Blanchité ou blanchitude.



Lexique cinéma

  • Climax : Le climax est le point culminant d'un film, la séquence la plus importante et émotionnelle de l'oeuvre.

  • Diégèse : La diégèse est l'univers du film (ou d'une oeuvre) dans lequel se déroule le récit.

  • Diégétique : Relatif à la diégèse (à l'univers du film).

  • Trope : Au cinéma, un trope est une figure narrative récurrente qui possède plusieurs couches de sens. Il s'agit d'un cliché, d'une image universellement reconnue dont la portée dépasse l'oeuvre dans laquelle il est inclu. Exemple: Le trope du "Nice guy", présent dans de nombreuses comédies romantiques, est porteur de stéréotypes sexistes et nourrit la culture du viol.

Petit lexique des tropes

. The Manic Pixie Dream Girl

La Manic Pixie Dream Girl est un personnage récurrent des comédies romantiques. Jeune femme fantaisiste, idéale, libre et "non-conventionnelle", elle ne possède en réalité pas de profondeur ou de personnalité propre. La Manic Pixie Dream est un concept plus qu'un personnage, un outil narratif uniquement destiné à faciliter l'évolution psychologique du personnage principal (un homme cis blanc hétérosexuel). Le critique Nathan Rabin, qui a créé le terme, a déclaré au sujet de ce trope: "elle n'existe que dans l'imagination enflammée de réalisateurs pour apprendre aux jeunes hommes à l'âme engourdie à embrasser la vie, ses mystères et ses aventures infinies".
Le terme est néanmoins devenu un sujet de controverse, car trop souvent utilisé de manière misogyne afin de discréditer des personnages féminins pourtant complexes.

Quelques exemples de Manic Pixie Dream Girls: Kirsten Dunst dans Elizabethtown, Natalie Portman dans Garden State, Cara Delevingne dans Paper Towns ou Charlie Theron dans Sweet November.

Pour en savoir plus : The Manic Pixie Dream Girl par The Take.

. The Cool Girl

La Cool Girl est la version cinématographique de la phrase "Elle n'est pas comme les autres femmes".
Drôle, superficiellement indépendante et a priori libérée des stéréotypes de genre, la Cool Girl n'aime pas les activités traditionnellement attribuées aux femmes, et a donc plus de valeur que les autres femmes. Elle boit, jure, aime le foot mais surtout, elle est incroyablement "belle et sexy". La Cool Girl n'est pas une personne, elle est un fantasme masculin basé sur des stérotypes de genre extrêmes et sexistes. Ce trope est tellement inscrit dans notre société que de nombreuses actrices et personnalités ont adopté ses caractéristiques afin de construire leur image et se libérer des critiques misogynes du public (Jennifer Lawrence, Mila Kunis).
Ce trope est notamment déconstruit dans le roman Gone Girl de Gillian Flynn.

Quelques exemples de Cool Girls: Robin dans How I Met Your Mother, Mary dans Mary à tout prix, Mikaela dans Transformers et Lily dans Black Swan.

Pour en savoir plus : The Cool Girl Trope par The Take.

. The Best Friend

Dans de nombreuses productions, le personnage du (de la) meilleur·e ami·e est uniquement utilisé pour faire avancer l'arc narratif du personnage principal. Encourageant·e, sans réelle personnalité, son objectif principal est de faire passer le bonheur de son ami·e (presque toujours blanc·he, cis, hétérx et mince) avant le sien. Historiquement, ce rôle est occupé par des personnes issues de minorités, qui deviennent alors des clichés destinés à être des faire-valoirs pour le personnage principal. Ainsi, ce trope tombe très souvent dans le "tokenism" et accumule les stéréotypes racistes, grossophobes et homophobes (Gay best friend, black best friend, etc...).

Quelques exemples de Best Friends: Dionne dans Clueless, Christina dans Grey's Anatomy, Damian dans Mean Girls, Julie dans Lady Bird et Judy Greer dans presque tous ses rôles.

Pour en savoir plus : The Best Friend Trope par The Take.

. The Women in Refrigerators

Le nom de ce trope a été inventé par Gail Simone en réaction à l'un des comics de Green Lantern, dans lequel la petite amie du héros est assassinée et placée dans un réfrigerateur. Ce trope désigne les histoires dans lesquelles un personnage féminin est tué ou abusé afin de motiver l'arc narratif du héros. Dans ces oeuvres, la mort ou le traumatisme (souvent un viol) vécu par la femme en question n'est qu'un outil narratif qui permet au héros d'assouvir une quête de vengeance ou de responsabilité. Le "Women in refrigerators trope" est l'un des tropes les plus sexistes du cinéma, et est massivement utilisé dans les films d'actions ou de super-héros.

Quelques exemples de Women in Refrigerators: MJ dans The Amazing Spider-Man, Murron dans Braveheart, Alex dans Irreversible, et toutes les femmes du cinéma de Christopher Nolan.

Pour en savoir plus : The Women in Refrigerators Trope par The Take.

. The Sapphire (ou Angry Black Woman)

Ce trope fait partie des nombreux stéréotypes racistes véhiculés par la télévision. La Sapphire est un personnage de femme noire impolie, aigrie, qui parle fort, surprotège ses enfants, crie après son mari ou toute personne qui la contredit. Ce trope extrêmement problématique véhicule non seulement des clichés racistes et sexistes, mais est également utilisé comme un mécanisme de contrôle: en présentant ce personnage comme irrationnel et risible, l'objectif de la "Sapphire" est de discréditer et de punir les femmes noires qui oseraient s'élever contre les normes sociales et les oppressions qu'elles subissent.
Les femmes noires dans des positions de pouvoir sont souvent discréditées à l'aide de ce stéréotype (Michelle Obama, Serena Williams).

Quelques exemples de stéréotypes de Sapphires: Shirley dans Community, Rochelle Rock dans Everybody Hates Chris et Mary Lee Johnson dans Precious.

Pour en savoir plus : A history of the Sapphire Caricature par le Jim Crow Museum of Racist Memorabilia

. The Himbo

Ce terme a été inventé pour désigner un équivalent masculin de la "Bimbo". Le personnage du Himbo est un homme cis hétéro souvent sportif, beau, naïf et gentil. Ce personnage est une alternative au "jock" (méchant et toxique) et du "nice guy" (un jeune homme timide présenté comme gentil, mais au comportement problématique). Historiquement utilisé comme ressort comique ou moqué (car considéré comme "stupide"), le Himbo a gagné en popularité ces dernières années, notamment dans les fictions féministes ou queers: en effet, ce personnage permet la représentation d'une forme de masculinité non toxique. Le Himbo n'est pas agressif, est profondément gentil mais est considéré comme naïf par le reste du monde. Optimiste et joyeux, il est un personnage masculin rafraîchissant au milieu des héros agressifs, toxiques, harceleurs ou cyniques.

Quelques exemples de Himbos: Andy dans Parcs & Recreation, Joey dans Friends, Troy dans Community, Kronk dans Kuzco.

Pour en savoir plus : The Himbo Trope, Explained par The Take.

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